NAPOLÉON ET LE DÉSASTRE ESPAGNOL
Cycle de 2 conférences de 1h30
Le 21 juin 1813, la célèbre bataille de Vitoria marque la fin de la guerre d’indépendance espagnole.
Ce jour-là, Wellington, à la tête d’une coalition de 78 000 hommes met l’armée française en déroute, ainsi que le maréchal Jean-Baptiste Jourdan. Cette cuisante défaite fera dire à Napoléon: « Cette malheureuse guerre d’Espagne a été une véritable plaie, la cause première des malheurs de la France…» Une annonce du futur désastre de Waterloo ? Oui, surtout quand on sait qu’à l’issue de la bataille son frère Joseph prend la fuite et manque de peu d'être fait prisonnier. Et si la défaite ne tourne pas à la déroute, c’est parce que les vainqueurs se disputent le pillage d’un fabuleux butin de guerre : des milliers de pièces d’or et d’argent (la solde des soldats français arrivée la veille), des dizaines d’objets liturgiques volés à l’Église, mais aussi 200 tableaux arrachés aux collections royales. Parmi ces tableaux, des chefs-d’œuvre de Vélasquez, Titien, Van Eyck, Caravage ou Bruegel, dont certains ne seront jamais retrouvés. Sans oublier les bijoux de la couronne espagnole (dont la célèbre perle pérégrine), un bâton de maréchal d’empire et même… un pot de chambre en argent.
CYCLE DE 2 CONFÉRENCES DE 1h30: 1) La campagne triomphale de Napoléon 2) La guerre d’indépendance et la bataille de Vitoria